Dépendances : arrêtons de se culpabiliser inutilement !

Il semblerait que les dépendances n’ont rien à voir avec un manque de volonté, avec le fait d’être faible ou foncièrement « mauvais », et tout à voir avec des besoins fondamentaux qui ne sont pas remplis.

Cette perspective est démontrée entre autres dans les ouvrages du Dr Gabor Maté, notamment dans un ouvrage intitulé « Les dépendances, ces fantômes insatiables » (dans sa traduction française).

Le Dr Maté y explique en profondeur la neurochimie des addictions et relie celle-ci directement à la façon dont notre système nerveux et notre cerveau se construisent dans l’enfance, avec un appareillage neurobiologique qui peut se développer de façon plus ou moins idéale, pour produire notre « biochimie du bien-être », à travers quatre hormones principales qui jouent un rôle important : la sérotonine, la dopamine, l’adrénaline et l’ocytocine.

Selon les études que le Dr Maté cite, le bon développement du système hormonal et de cet appareillage neurochimique se fait à travers le lien humain, et dépend entre autres de ce qu’il appelle « l’accordage émotionnel » parental : la capacité pour le parent de comprendre son enfant, de percevoir ses besoins exprimés de façon non-verbale et d’y répondre de façon appropriée. Si cet accordage émotionnel est défaillant ou inconstant, le cerveau et le système nerveux ne peuvent pas développer ces mécanismes de façon équilibrée. Cela est d’autant plus le cas pour les enfants victimes de comportements abusifs, de violences physiques ou psychologiques, de négligences, et/ ou d’épisodes traumatiques.

Cela nous conduit à comprendre qu’une personne ayant des dépendances ou des comportements compulsifs recherche inconsciemment à compenser par des vecteurs externes, les manques provenant d’une neurochimie déséquilibrée. Et, en fonction du degré de déséquilibre de cet appareillage du système nerveux, cela peut devenir très difficile pour une personne qui parvient à trouver ce ressenti de bien-être et de sérénité « normaux » à travers une substance ou un comportement, de fonctionner à nouveau sans ceux-ci.

Cela, d’autant plus que les substances et pratiques addictives détruisent et déséquilibrent encore davantage les mécanismes neurochimiques internes existants, générant un besoin de consommation toujours plus important pour parvenir à retrouver un bien-être et un effet tranquillisant équivalent.

C’est pour cela que mon travail thérapeutique avec les personnes souffrant de dépendances ou de compulsions (nourriture, substances, pratiques addictives) se base notamment sur la reconstruction d’un accordage émotionnel interne sain, et d’une capacité d’auto-régulation du système nerveux. J’utilise diverses pratiques qui permettent cela : l’hypnose thérapeutique et l’EFT (Emotional Freedom Techniques ou Techniques de libération émotionnelle).

En hypnose thérapeutique, il est possible de développer un espace intérieur pour « reparenter » les parties de nous reliées aux besoins de l’enfance. En développant en outre une pratique d’écoute attentive et bienveillante de nos ressentis à travers la pratique de l’EFT, nous pouvons recréer, avec le temps, un ressenti de tranquillité intérieure stable et la capacité de se re-tranquilliser intérieurement plus facilement, de s’auto-réguler en d’autres termes, sans avoir besoin de recourir à des substances ou pratiques addictives. Ces outils permettent aussi de guérir les traumas potentiellement encore présents et le stress post-traumatique s’il y a lieu.

En apportant au Soi une présence régulière, bienveillante et aimante, nous permettons aux besoins fondamentaux anciens de se sentir comblés, de l’intérieur. En répétant ce processus et avec le temps, nous pouvons atteindre un ressenti de paix et de sécurité intérieure durable et internalisé. Et comme notre cerveau possède une capacité de neuroplasticité, c’est-à-dire qu’il peut modifier, faire évoluer et développer de nouvelles connexions neuronales tout au long de notre vie, il est possible que ce processus contribue à réparer les déséquilibres neurobiologiques qui sont à la racine des problèmes de dépendances.

Grâce à la mise en œuvre de ces outils, qui agissent sur le subconscient et le système nerveux, mes patient.e.s ont pu rapporter qu’elles et ils éprouvaient bien moins les tensions et l’état de dysrégulation émotionnelle (c’est-à-dire le fait d’avoir des difficultés à utiliser des stratégies saines pour diffuser ou modérer les émotions négatives), qui les poussaient auparavant vers l’usage de substances ou pratiques addictives, et qu’elles et ils ne ressentaient donc plus le besoin de se tourner vers celles-ci.

Cela a très bien fonctionné pour plusieurs patientes par exemple dans le cas d’un rapport émotionnel à la nourriture qui les poussaient à en abuser avant que nous ne travaillions ensemble, et qui ont pu se libérer de cette dépendance. J’ai aussi eu l’occasion d’aider des personnes à se libérer complètement de dépendances au tabac, au cannabis, aux excès de sucre et à des compulsions autour des dépenses et achats, ou encore du travail.

Si vous pensez que vous, ou quelqu’un dans votre entourage, pourriez bénéficier de l’approche thérapeutique que je propose, je vous invite à me contacter (ou à leur transmettre mes coordonnées ci-dessous). Je propose un premier échange gratuit afin de se rencontrer et d’échanger si vous avez des questions.

Les séances ont lieu en ligne, d’où que vous soyez donc, ou en personne à mon cabinet de Redon (35).

Contactez-moi pour toutes questions, ou pour prendre rdv pour un premier échange gratuit de 30-40 mn.

À bientôt.

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Photo: Igordoon Primus sur unsplash.com.

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