Comment aller à la rencontre de ses peurs pour s’en libérer

Aller à la rencontre de ses peurs, dans un processus d’exploration intérieure, peut mener à une libération de celles-ci, et/ ou à leur transformation.

Ce processus offre la possibilité de prendre pleinement conscience de ce qu’on essaie d’éviter, et de ce qu’on essaie d’éviter de ressentir. Et d’explorer, en une expérimentation délibérée avec son propre ego (cette partie de soi qui dit « je » et qui juge le monde, et nous-mêmes, sur la base des conditionnements reçus au travers de nos expériences), comment ce serait de ne plus se défendre de ressentir ces ressentis.

Il est intéressant de réaliser qu’au fond, il s’agit bien souvent de l’ego qui ne veut surtout pas être, ou être perçu comme, quelque chose qui serait jugé de façon négative. Par exemple, une peur, pour certain.e.s personnes, pourrait être d’être vu (et jugé négativement) comme une personne qui n’est pas capable de gérer ses émotions. Ou qui n’est pas assez détendu.e et n’a pas le sens de l’humour. Ou au contraire, qui n’est pas capable de gérer ses responsabilités financières ou de bien gagner sa vie…, etc etc.

Dans le travail thérapeutique avec mes patient.e.s sur des problématiques d’anxiété, d’angoisses et de peurs, quand elles ou ils sont prêt.e.s pour cet exercice, je les invite souvent à prendre un temps, avec mon soutien et ma guidance, pour une pratique de contemplation intérieure que j’appelle “se tenir dans le feu de l’ego”. C’est-à-dire de se laisser ressentir pleinement comment ça fait, pour les quelques minutes de cet exercice, de ne plus se défendre d’être, ou d’être perçu.e comme, ce comme quoi ils ou elles ont peur de l’être.

C’est souvent assez inconfortable au début, en termes de ressentis physiques, et pour l’ego, la sensation est souvent comme celle de perdre une bataille cruciale, bataille que notre conditionnement nous a parfois poussé à mener pour la plus grande partie de notre vie… Et j’invite mes patient.e.s, dans le cadre de cet exercice, à laisser cette bataille être perdue. À céder, à arrêter de se battre, et à regarder le tout, sentiment de défaite compris, sans jugement.

De l’autre côté de cette défaite de l’ego, après un petit temps à faire cet exercice de la conscience, ce qui émerge est un sentiment de paix et de liberté, étrangement. Et d’un nouveau panel de possibilités qui s’ouvrent à soi.

Les personnes avec qui je travaille ressortent de ces voyages intérieurs en se sentant plus en sécurité en eux-mêmes, plus sereins, avec un ressenti de plus grande maîtrise de la situation et moins attachés à un résultat en particulier. Toujours libres de viser un objectif pour ce qu’elles et ils désirent être ou cultiver intérieurement, mais libéré.e.s de leur ressenti d’anxiété ou de panique à l’idée de ne pas y arriver.

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Visuel: Paul Blenkhorn sur Unsplash

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